Lycéen je fréquentais l’option Cinéma Audiovisuel et m’orienté à l’époque vers une carrière dans ce domaine, derrière la caméra jusqu’en réalisation.

À l’époque je m’essayais à la réalisation d’essais et courts métrages pour parfaire mes techniques et découvrir les possibilités offertes par la caméra. Grand admirateur du travail de Michel Gondry ou encore de David Lynch découvert avec la série intemporelle Twin Peaks –dont j’attends avec impatience la suite l’an prochain-, je m’exprimais dans des réalisations aux styles variés : comique, dramatique, documentaire, etc…

Je prévoyais de m’orienter à la sortie du lycée vers une école par alternance pour devenir cameraman dans un premier temps. Mais au fil des rencontres sur les festivals de courts-métrages et des discussions ou échanges téléphoniques dans le milieu j’ai rapidement dû relativiser. J’ai fait le choix de m’orienter vers l’animation auprès des enfants et des jeunes, ce qui serait un bon compromis pour tout de même exprimer mes goûts de vidéaste.

C’est à cette même époque que j’ai commencé la guitare et l’écriture de mes premiers morceaux et finalement ce sera l’instrument qui prendra le pas sur la vidéo. Mais je n’ai jamais vraiment laissé tomber la caméra. J’aime filmer ça et là, et faire des montages sur des sujets ou d’autres lorsque l’occasion se présente. Très intéressé par le sens donné à l’image par la vidéo et cinéphile, j’analyse encore aujourd’hui les films et courts métrages que je regarde. Et je suis aussi passé de l’autre côté de l’objectif.

De fait, pour le tournage des clips je me suis retrouvé face à la caméra. Et je dois avouer que j’y ai pris goût. Je fais ainsi régulièrement de la figuration pour des téléfilms. Vous avez pu m’apercevoir dans le téléfilm révolutionnaire « Les robins des Pauvres » de Frédéric Tellier ou encore dans le film d’époque « La clinique du docteur blanche » de Sara Lévy.

Et ci-dessous dans un des rôles principaux du court-métrage de Marie Giraud « Fraternellement tiens«